Imagerie en implantologie orale : étude pré-implantaire et planification

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  • Publié le . Paru dans Réalités Cliniques n°2 - 15 juin 2014 (page 169-183)
Information dentaire
Résumé
L’imagerie en implantologie orale est l’un des éléments essentiels de la démarche diagnostique, de la sélection des patients et enfin de la planification chirurgicale et prothétique. Même si l’imagerie sectionnelle n’est jamais réalisée en première intention, le passage d’examens bidimensionnels à des examens tridimensionnels a bouleversé les protocoles de traitement. L’exploration de la troisième dimension axiale avec des techniques fiables et peu irradiantes optimise la prise de décision et la gestion des risques. Désormais, la Tomographie Volumique à Faisceau Conique (TVFC) est considérée comme une technique de référence en imagerie sectionnelle et supplante le scanner. Leur couplage à des logiciels de planification autorise une navigation rapide et dynamique au cœur de l’anatomie du patient ainsi qu’une simulation de toutes les étapes en amont de la chirurgie. La superposition d’un calque et d’une planche de scanner devient totalement obsolète.

Implication clinique
La planification implantaire fait appel à des modalités d’imagerie diverses dont les indications sont régies par les principes de radioprotection. Afin d’éviter les pièges, sa mise en œuvre doit répondre à un protocole strict et être améliorée par la maîtrise des programmes informatiques.

L’imagerie en implantologie orale est un élément essentiel de la démarche diagnostique, de la sélection des patients et de la planification chirurgico-prothétique. Le passage des examens bidimensionnels (2D) – aux limites évidentes – à des examens tridimensionnels (3D), tels que la tomodensitométrie (TDM) a modifié la prise en charge des patients en implantologie. Le début des années 2000 a connu l’arrivée d’une innovation technologique majeure : la Tomographie Volumique à Faisceau Conique (TVFC) qui permet une exploration limitée aux structures maxillo-mandibulaires et dento-alvéolaires au prix d’une irradiation plus faible que la TDM. En 2002, dans un souci d’harmonisation, l’European Association for Osseointegration (EAO), jette les bases de l’imagerie diagnostique en implantologie, en proposant un référentiel pour l’usage raisonné de l’imagerie sectionnelle. Depuis, la mise en application de la directive Euratom 97/43 (1), la Haute Autorité de Santé (HAS) en 2009 et l’EAO en 2012, consacrent la TVFC comme la technique de référence en imagerie sectionnelle dento-maxillaire, devant le scanner dentaire (2). Les applications chirurgicales et prothétiques des examens tridimensionnels ainsi que l’avènement de l’implantologie assistée par ordinateur (IAO) ont fait évoluer les protocoles implantaires. Aujourd’hui, l’adaptation de la chirurgie aux impératifs prothétiques est plus que jamais une réalité, grâce à l’optimisation en pré et en peropératoire, de la position spatiale de l’implant en fonction des critères esthétiques, fonctionnels et biomécaniques.

MODALITÉS D’IMAGERIE EN IMPLANTOLOGIE

Les modalités d’imagerie sont nombreuses. Leur choix est soumis à une double contrainte : l’obligation de moyens et les principes de radioprotection. Dans l’idéal, l’examen radio-clinique doit permettre une évaluation descriptive et biomensuratrice des procès alvéolaires, l’analyse des anatomies…

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