Il était une fois la CFAO…

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  • Publié le . Paru dans L'Information Dentaire n°21 - 29 mai 2019 (page 108-118)
Information dentaire
L’Information Dentaire fête ses cent ans cette année. Depuis un siècle, cette publication accompagne les praticiens pour les informer et contribuer à les former dans un métier en constante évolution. L’histoire de la CFAO appartient à la deuxième partie de ce siècle d’existence de la revue. La CFAO en général, et dans le monde dentaire en particulier, est intimement liée au développement de l’informatique, des machines-outils, des moyens de communication et des matériaux. Les applications liées à notre domaine d’activité résultent du transfert de diverses technologies depuis l’industrie. Je vais ici vous en faire brièvement un récit.

Avant les ordinateurs

Quelques rappels historiques :
– 1960 : la conquête de l’espace entre les super puissances est lancée par l’envoi de satellites ;
– 1961, à quelques mois d’intervalle, les Russes, puis les Américains envoient un homme sur orbite pour montrer leurs capacités dans le domaine.
À ce moment, tous les calculs de trajectoire sont encore réalisés à la craie sur un tableau noir par des hommes et des femmes mathématiciens.

Apparition des ordinateurs

Pour les missions suivantes, en 1962, le premier ordinateur conçu par IBM (IBM 700/700) est mis en service pour participer aux diverses tâches de conception aérodynamique des capsules et aux calculs de vol (fig. 1). Ces machines encombrantes occupent des pièces entières qui leur sont dédiées. C’est l’avènement de l’informatique qui va rapidement être adaptée à tous les domaines de recherche et de production.

En 1970 apparaît CATIA (Conception Assistée Tridimensionnelle Interactive Appliquée), l’un des premiers logiciels de CAO, développé par l’avionneur Marcel Dassault et rapidement adapté à de nombreuses applications industrielles.

En 1973, François Duret soutient sa thèse sur la CFAO dentaire ayant pour titre « Empreinte optique » à la faculté de chirurgie dentaire de Lyon. À l’époque, compte tenu des moyens techniques dont il disposait, il fallait un réel talent de visionnaire pour défendre un tel projet.
Les ordinateurs personnels deviennent accessibles au grand public

En 1980, soit seulement dix-huit ans plus tard, j’équipe mon cabinet avec un ordinateur Apple IIe (fig. 2), l’unité centrale est dotée de 64K de mémoire, de deux lecteurs de disquettes de chacun 128 K et d’un écran sur lequel s’affichent en vert une quarantaine de lignes de texte. Le premier lecteur contient le programme (Logident®) et le second les données. Il s’agit d’un programme de gestion des fiches patient permettant le suivi des actes…

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