Là où la douleur aiguë peut avoir un caractère utile, en tant qu’alerte, la douleur chronique est véritablement une maladie. La douleur y perd alors toute forme de finalité. L’HAS précise que la douleur chronique est une construction multidimensionnelle où il est difficile de faire la part des signes objectifs – biologiques – de la maladie et de l’expérience subjective d’inconfort et de dysfonctionnement*.
Une manière d’envisager la douleur chronique est de toujours recentrer sa prise en charge sur le patient et ses besoins. Ainsi, nous pouvons dire que la douleur est ce que la personne en dit ; la manière dont elle exprime ce qu’elle est, et cette douleur existe dès lors que le sujet affirme la ressentir. La douleur est une expérience subjective, dont l’essence repose sur un ensemble de composantes complexes et intriquées : sensorielle, émotionnelle, cognitive et comportementale. L’accompagnement du patient avec l’hypnose a donc pour vocation à modifier, moduler, reformuler chacune de ces composantes.
Les douleurs chroniques oro-faciales
Le mécanisme des douleurs chroniques peut être inflammatoire, neuropathique ou dysfonctionnel.