OBJECTIF
Alors que la pose d’implants s’est largement démocratisée, le nombre de complications biologiques ou biomécaniques associées présente une prévalence élevée. Ces situations complexes représentent une source de stress pour le patient et le praticien. Comment prévenir et gérer les complications en implantologie ?
MATÉRIEL ET MÉTHODE
Cette revue narrative décrit les différentes complications biomécaniques et biologiques, leur prévalence et leurs étiologies. Puis, à travers l’analyse de la littérature, la gestion de ces complications est illustrée par différents cas cliniques.
RÉSULTAT
Un arbre décisionnel est présenté. En fonction de critères cliniques et radiologiques (axe de mobilité implantaire, critères inflammatoires, morphologie de la perte osseuse, récession) il permet d’établir un diagnostic de type de complication rencontrée (fracture d’implant, de pilier, de vis, perte d’ostéointégration, mucosite, péri-implantite, récession) et guide le praticien pour la prise en charge thérapeutique (traitement étiologique, traitement non chirurgical, chirurgical, prothétique).
CONCLUSION
La littérature montre qu’il est possible d’apporter une solution à nos patients. La prise en charge efficace de nos patients est réalisée par un diagnostic précis du type de complications, une recherche du ou des facteur(s) étiologique(s) et une thérapeutique associée afin de la traiter.
Contexte
Les complications biomécaniques
Les complications biomécaniques en implantologie sont multiples : fracture d’implant, fracture d’infrastructure (pilier, vis de pilier), fracture de suprastructure (armature), fracture et dévissage des vis de prothèse, descellement et fracture de céramique cosmétique [1].
Ainsi, chez les patients édentés réhabilités par des prothèses complètes fixes supra-implantaires, les complications mécaniques les plus fréquentes liées aux implants sont les fractures de vis…