Pourtant, l’émergence de nouveaux variants plus contagieux en Angleterre et en Afrique du Sud, la situation en France (avec la probabilité d’un troisième confinement) et dans de nombreux pays, même ceux qui avaient bien jugulé la première vague (Allemagne, Corée…) montrent que sans programme de vaccination extensif, cette pandémie risque de durer des années. Nous entrons actuellement dans une véritable course contre la montre pour enrayer la diffusion des variants, course que nous ne pourrons gagner que grâce à une vaccination intensive : nous devons vacciner, en fonction de la disponibilité des vaccins, le plus de gens possible dans le moins de temps possible. Plusieurs pays ont déjà débuté des campagnes de vaccination à grande échelle incluant une proportion non négligeable de la population à risque et des premiers résultats « d’effectiveness » (efficacité sur le terrain) plus qu’encourageants, augurant, pour eux, une sortie rapide des effets de la pandémie.
Par Robert Cohen, Isabelle Hau, Pierre Bégué, Didier Pinquier, Pierre Bakhache, Marie-Aliette Dommergues, Véronique Dufour, Joël Gaudelus, Hervé Haas, Odile Launay, Olivier Romain, Georges Thiebault, François Vie le Sage, Catherine Weil-Olivier, Claire-Anne Siegrist
A…
…comme « aiguille »
Quelle(s) aiguille(s) faut-il utiliser pour la vaccination contre la Covid-19 ? Les vaccins, bien que quasiment indolores à l’injection, entraînent assez fréquemment des réactions locales. La meilleure façon de les prévenir est de bien injecter en intramusculaire. Pour cela, l’injection doit se faire à 90°, sans pincer la peau, mais au contraire en la tendant, et le choix de l’aiguille repose sur son diamètre et sur sa longueur. Le diamètre le plus fin est en principe le moins douloureux. La longueur pour une injection en intramusculaire dans le deltoïde doit au moins être de 25 mm pour un sujet de corpulence moyenne.