Question 1
A partir de quelle rugosité de surface la restauration est-elle détectée comme un corps étranger par la langue ?
0,3 µm
3 µm
30 µm
Question 2
Un instrument diamanté est-il plus adaptée qu’une fraise multilame pour réaliser les finitions ?
Oui Non
Question 3
La taille des particules abrasives des polissoirs est-elle importante en termes de rugosité de surface ?
Oui Non
Question 4
Faut-il adapter la séquence de polissage au type de matériau composite utilisé ?
Oui Non
Réponses : 1. 0,3 µm, 2. Non ; 3. Oui ; 4. Oui
Commentaires
Question 1
Des études ont montré que pour la majorité des patients, la sensibilité tactile de la langue se situe autour d’un seuil de 0,3 µm [1] (pour information 150 fois moins qu’un cheveu – épaisseur papier articuler 40 µm).
D’après une revue de la littérature de Bollen et al. [7], la valeur critique de rugosité de surface tolérée est de 0,2 µm. Au-delà de cette valeur critique, la rugosité de surface tend à augmenter l’accumulation de plaque, l’inflammation parodontale et le risque de reprise de caries.
Question 2
L’utilisation d’instruments diamantés ou multilames aboutit toujours à une augmentation de la rugosité de surface de toutes les résines composites. Cependant, les valeurs de rugosité (Ra) obtenues avec des instruments diamantés sont deux fois plus importantes que celles obtenues avec l’utilisation des fraises en carbure de tungstène [8, 10, 11, 14].
L’instrument diamanté a un effet d’abrasion (ordre 1 : écarts de rectitude, de circularité, planéité…), alors que la fraise multilames a un effet de coupe (ordre 2 : une ondulation). Les défauts de surface alors observés sont respectivement des rayures et des effets de vagues.
Question 3
Pour qu’un système de polissage soit efficace sur un composite, les particules abrasives doivent être relativement plus dures que celles des charges matériaux. Dans le cas contraire, l’agent de polissage…