Lorsqu’un patient est atteint d’une fracture radiculaire ou d’une infection endodontique, parodontale ou endo-parodontale, ou qu’il présente une rhizalyse terminale avec persistance de la dent temporaire, le praticien est confronté à plusieurs choix thérapeutiques.
Ces choix sont souvent difficiles, car ils doivent parfois être effectués dans l’urgence et face à un patient en général atteint psychologiquement et inquiet sur les possibilités de traitement.
Plusieurs solutions thérapeutiques sont possibles :
- extraire, réaliser éventuellement une régénération osseuse guidée et attendre la cicatrisation, puis restaurer soit par une prothèse implanto-portée, soit par une prothèse classique fixe ou amovible ;
- procéder à la mise en place immédiate des implants après avoir extrait les racines atteintes ou les fragments radiculaires fracturés.
Les facteurs de choix
Plusieurs facteurs doivent être pris en considération par le praticien avant de prendre sa décision thérapeutique.
- L’âge du patient : il est admis par la communauté scientifique qu’il convient de ne pas implanter avant l’âge de 18 ans ou la fin de la croissance. Il faut faire une distinction entre filles et garçons, car la fin de la croissance peut être plus tardive chez les garçons.
Si le traumatisme ou l’infection survient avant cet âge, il est recommandé de mettre en place une thérapeutique de temporisation qui peut être soit une prothèse fixe collée si l’occlusion le permet, soit une prothèse adjointe.
- L’état de santé du patient : il existe des contre-indications formelles à la chirurgie implantaire, qu’il convient bien entendu de respecter.
- Le projet prothétique et le résultat esthétique attendu : il faut prendre en compte le degré d’exigence esthétique du patient et la situation clinique initiale, en particulier la ligne du sourire, le biotype parodontal et la présence ou non des papilles.
Le praticien…