Evolution de l’imagerie en parodontologie

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  • Publié le . Paru dans Réalités Cliniques n°2 - 15 juin 2014 (page 147-154)
Information dentaire
Résumé
La prise en charge parodontale nécessite un examen clinique rigoureux associant un entretien médical et un bilan parodontal. En complément, la radiologie est utile pour le diagnostic, l’élaboration du plan de traitement et le pronostic de la maladie parodontale. La radiographie panoramique est un premier cliché dit « de débrouillage », mais la réalisation d’un bilan rétroalvéolaire complet est indispensable pour l’analyse des structures dentaires et parodontales profondes. Cet outil permet de suivre la cicatrisation après les premiers traitements et de déceler une récidive pendant les séances de thérapeutique parodontale de soutien. En seconde intention, les nouvelles technologies d’imagerie tridimensionnelle (scanner/cone beam) peuvent être utilisées pour l’exploration de défauts intra-osseux, de lésions inter-radiculaires ou pour planifier une intervention chirurgicale.

Implication clinique
L’objectif de cet article est de rappeler les différentes technologies et clichés nécessaires à réaliser lors d’une prise en charge d’une maladie parodontale. De plus, les éléments clés à observer et les indications d’utilisation des nouvelles technologies sont détaillés.

du bilan préopératoire à la maintenance

Les maladies parodontales se traduisent par une altération des tissus parodontaux (gencive, ligament alvéolodentaire, cément et os alvéolaire). Leur prise en charge (1) débute par :
• un entretien médical (antécédents, fac- teurs de risque, hygiène orale…),
• un examen parodontal (la mesure des poches parodontales, de la perte d’attache et des saignements au sondage en utilisant une sonde millimétrée…),
• des examens radiologiques,
• des examens complémentaires si né- cessaire (prélèvements bactériens…).
Associées à l’examen clinique, les radiographies sont une aide précieuse en parodontologie. Elles orientent le diagnostic, le plan de traitement et le pronostic. Si la radiographie panoramique (ou orthopantomogramme) permet une vue d’ensemble, le bilan rétroalvéolaire reste l’examen privilégié pour l’élaboration d’un diagnostic, d’un plan de traitement et un suivi au long terme. Cependant, ces examens ne sont que des images en 2 dimensions de structures tridimensionnelles et si elles ne sont pas associées à un examen clinique parodontal rigoureux, de nombreuses erreurs peuvent en découler. Les examens 3D ne souffrent pas de la superposition d’éléments anatomiques tridimensionnels mais ne seront utilisés qu’en seconde intention, lorsque l’examen clinique et le bilan rétroalvéolaire n’apportent pas suffisamment de données pour le diagnostic et le plan de traitement (cas particulier de fêlures ou fractures radiculaires, lésions inter-radiculaires, lésions angulaires ou recherche de foyers infectieux…). Par ailleurs, l’exploration radiographique permet de bien connaître la topographie des lésions osseuses (nombre de parois, configuration 3D ….) et permet d’orienter le choix thérapeutique et le pronostic.
Au niveau des technologies utilisées, si l’imagerie argentique est encore appréciée pour sa qualité, certains nouveaux systèmes radiologiques, offrant peu de contraste mais avec une échelle…

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