du bilan préopératoire à la maintenance
Les maladies parodontales se traduisent par une altération des tissus parodontaux (gencive, ligament alvéolodentaire, cément et os alvéolaire). Leur prise en charge (1) débute par :
• un entretien médical (antécédents, fac- teurs de risque, hygiène orale…),
• un examen parodontal (la mesure des poches parodontales, de la perte d’attache et des saignements au sondage en utilisant une sonde millimétrée…),
• des examens radiologiques,
• des examens complémentaires si né- cessaire (prélèvements bactériens…).
Associées à l’examen clinique, les radiographies sont une aide précieuse en parodontologie. Elles orientent le diagnostic, le plan de traitement et le pronostic. Si la radiographie panoramique (ou orthopantomogramme) permet une vue d’ensemble, le bilan rétroalvéolaire reste l’examen privilégié pour l’élaboration d’un diagnostic, d’un plan de traitement et un suivi au long terme. Cependant, ces examens ne sont que des images en 2 dimensions de structures tridimensionnelles et si elles ne sont pas associées à un examen clinique parodontal rigoureux, de nombreuses erreurs peuvent en découler. Les examens 3D ne souffrent pas de la superposition d’éléments anatomiques tridimensionnels mais ne seront utilisés qu’en seconde intention, lorsque l’examen clinique et le bilan rétroalvéolaire n’apportent pas suffisamment de données pour le diagnostic et le plan de traitement (cas particulier de fêlures ou fractures radiculaires, lésions inter-radiculaires, lésions angulaires ou recherche de foyers infectieux…). Par ailleurs, l’exploration radiographique permet de bien connaître la topographie des lésions osseuses (nombre de parois, configuration 3D ….) et permet d’orienter le choix thérapeutique et le pronostic.
Au niveau des technologies utilisées, si l’imagerie argentique est encore appréciée pour sa qualité, certains nouveaux systèmes radiologiques, offrant peu de contraste mais avec une échelle…