Évaluation de l’esthétique faciale pré- et post-thérapeutique chez des patients en classe III squelettique :

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  • Publié le . Paru dans L'Orthodontiste n°5 - 15 décembre 2018 (page 56-57)

Tableau

Information dentaire
Chaque année, pour la fin de leurs études, les internes en DES d’ODF soutiennent un mémoire de recherche clinique. Leurs sujets et leurs formes sont extrêmement variés : études épidémiologiques, évaluations des pratiques professionnelles, analyses critiques ou comparaisons de procédures thérapeutiques, études expérimentales en biomatériaux ou en physiologie… Ces travaux très intéressants contribuent à faire avancer notre discipline et à construire l’orthodontie de demain. Malheureusement, ils restent trop souvent confidentiels au sein de nos universités. La revue L’Orthodontiste a souhaité vous les faire découvrir, un peu à la manière d’une revue de presse, en publiant leur résumé. Si vous souhaitez des informations complémentaires sur un sujet, n’hésitez pas à contacter l’auteur via notre rédaction. Nous vous proposons aujourd’hui quatre premiers mémoires et, comme nous, vous pourrez constater que nos DES ont du talent.

Appréciation esthétique subjective selon différents jurys et approche céphalométrique

Introduction

Les dysmorphoses de classe III ne constituent qu’un faible pourcentage de notre pratique orthodontique mais font partie des dysmorphoses les plus difficiles à traiter, notamment en raison du préjudice esthétique associé. L’objectif de cette étude est d’évaluer la perception de l’esthétique faciale chez trois jurys d’évaluateurs (orthodontistes, chirurgiens et profanes) face à un échantillon de patients en classe III squelettique, traités selon deux types de traitements : traitement orthodontique et traitement ortho-chirurgical.
 

Matériels et méthodes

21 cas de patients en classe III squelettique ont été sélectionnés rétrospectivement : 10 ayant eu un traitement ortho-chirurgical et 11 ayant eu un traitement orthodontique. Un échantillon de référence de 10 patients après traitement, en classe I squelettique, normodivergents, a également été constitué.
28 variables céphalométriques (12 mesures dento-squelettiques et 16 mesures cutanées) ont été mesurées sur chaque téléradiographie de profil, avant et après traitement.
Les photographies de face et de profil, avant et après traitement, des patients en classe III, et les photographies après traitement des patients de référence ont été présentées de manière aléatoire, via un questionnaire en ligne, aux trois jurys. Ceux-ci ont été invités à évaluer les photographies par le biais d’une échelle visuelle analogique non graduée. Nous avons ainsi obtenu trois scores esthétiques moyens (compris entre 0 et 10) pour chaque photographie de patient. Une analyse statistique des données a été réalisée ; le seuil de significativité a été fixé à 5 %.
 

Résultats

Il n’existe pas de différences significatives d’appréciation esthétique entre les orthodontistes et les profanes, mais les chirurgiens attribuent les meilleurs scores. Les professionnels sont plus critiques sur l’esthétique de profil. Les traitements orthodontiques améliorent significativement…

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