Évaluation automatisée des préparations : mise en place d’un protocole inter-universitaire

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  • Publié le . Paru dans Stratégie Prothétique n°3 - 15 juin 2024 (page 60-66)
Information dentaire
– Quels sont les moyens d’évaluation des préparations des étudiant(e)s en prothèse fixée ? – L’évaluation numérique des préparations est-elle un moyen précis et reproductible ? – Quelles sont les étapes de l’évaluation automatisée numérique des préparations ? – Quels types de scanners permettent une bonne numérisation multiple des préparations ?

L’intégration biologique, mécanique et esthétique des prothèses dentaires dépend en grande partie de la préparation [1, 2]. Même si cette compétence s’acquiert avec le temps, son enseignement joue également un rôle clé. Actuellement, l’enseignement des préparations en préclinique s’articule surtout sur le respect de l’épaisseur de réduction tissulaire, la conicité des parois, la forme et la finition de la limite cervicale [3-5]. L’évaluation est basée sur des critères bien définis qui sanctionnent le travail par une note et un retour informatif de l’enseignant permettant l’amélioration des étudiant(e)s [3].

L’évaluation visuelle des préparations est l’approche communément utilisée, mais elle est consommatrice de temps et s’avère difficile à standardiser d’un(e) enseignant(e) à l’autre [6]. Ainsi, une évaluation numérique des préparations pourrait permettre une automatisation rendant l’évaluation plus objective, précise et reproductible, mais aussi interactive au travers le retour imagé des préparations des étudiant(e)s [6-10]. Cependant l’évaluation numérique pose plusieurs problèmes, dont celui du temps qu’elle nécessite. En effet, la numérisation individuelle des préparations de promotions d’étudiant(e)s de grand effectif est longue et fastidieuse. Les opérations de mesures d’épaisseur, de réductions tissulaires et de dépouille sont également longues si elles ne sont pas automatisées. Un autre problème apparaît, celui du coût et de la disponibilité du matériel de numérisation des modèles, notamment le scanner qui n’est pas facilement accessible à toutes les facultés.

Ce travail collaboratif au sein du Collège National des Enseignants en Prothèse et Réhabilitations Oro-Faciales (Cneprof) propose de construire un protocole commun pour automatiser la numérisation des préparations et développer une interface pédagogique capable d’offrir une analyse et un retour…

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