Dans de nombreuses cultures et à travers les âges, les dents symbolisaient la santé, la jeunesse, la beauté, la dignité, la puissance… Que ce soit par mode, vanité ou religion, elles font l’objet de mutilations ou, au contraire, elles sont décorées pour affirmer la place de l’individu dans la société.
La première restauration esthétique fut découverte à Sidon et datée de 1 000 avant J.-C. ; il s’agissait de deux incisives prothétiques, dont les couronnes étaient perforées pour laisser passer les ligatures de fil d’or les solidarisant entre elles et aux dents voisines.
Depuis, d’innombrables développements ont eu lieu au niveau des matériaux, des principes de préparation et des restaurations.
Actuellement, grâce aux développements des résines composites, des systèmes céramo-céramiques et des techniques d’alignements orthodontiques, le praticien a tous les moyens nécessaires pour restaurer et améliorer l’attractivité dento-faciale de son patient [1].
En effet, l’importance de l’attractivité dento-faciale pour le bien-être psychosocial d’un individu a été bien établie depuis très longtemps [2]. Cependant, très peu d’informations sont disponibles concernant la perception de l’esthétique du sourire chez les patients et sa répercussion sur l’estime de soi.
L’estime de soi est un concept psychologique qui renvoie au jugement global positif ou négatif qu’une personne a d’elle-même. Elle se construit en même temps que la personnalité et dépend de plusieurs facteurs, dont l’attrait physique.
En effet, de nombreuses études ont montré que l’amélioration de l’attrait physique améliore les interactions interpersonnelles. Ces interactions positives sont intériorisées avec un impact direct sur l’estime de soi de la personne [3].
Le but de cet article est de montrer, à travers une revue de littérature, la relation entre l’esthétique du sourire et la qualité de vie, et…