Être bien installé dans son poste de travail, pour bien traiter ses patients.
Les évidences sont là. Il est incontournable d’avoir un savoir et une pratique irréprochables pour traiter vos patients. Et il est nécessaire d’être bien installé pour pouvoir pratiquer en sécurité.
Les troubles musculosquelettiques (TMS) peuvent affecter la santé des soignants, que ce soit des rachialgies ou des radiculalgies périphériques, comme le syndrome du canal carpien.
La prévention de ces symptômes se fait par une analyse ergonomique du poste de travail et par une gymnastique préventive de mobilité du rachis, de la ceinture scapulaire et des membres.
Le poste de travail : les clés
- Un bon éclairage
- Tout le matériel à portée de main
- Une circulation aisée autour du fauteuil
- Un siège correctement réglé, avec assise confortable et appui bipodal au sol, dossier ?
Le siège du praticien doit permettre de s’approcher suffisamment du fauteuil patient, afin de ne pas engager une flexion cervicale excessive pour améliorer son visuel.
Toute interposition de la tête du praticien gênera en effet un bon éclairage du site de soins.
La hauteur de votre siège se calcule afin d’avoir les deux pieds au sol (fig. 1).
On respecte un angle lombo-pelvien ouvert, à 120° maximum, avec une assise stable, qui permet de translater le poids vers un pied ou l’autre. On est donc avec un appui tripode (des fessiers et des deux pieds). Mais attention, un angle trop fermé à 90° va imposer une cyphose lombaire, défavorable (fig. 2).
La lordose lombaire associée à une cyphose dorsale modérée, physiologique, est préférable à une grande cyphose dorso-lombaire. C’est la position de moindre coût énergétique des muscles rachidiens.
On garde aussi une verticalité relative (fig. 3), pour éviter un recrutement majoré des muscles extenseurs (postérieurs) du rachis. Autrement dit…