L’enregistrement analogique de l’occlusion et sa finalité, la parfaite simulation au laboratoire, cumulent de nombreuses étapes à maîtriser, tant cliniques que techniques, avant de réussir l’intégration clinique de nos restaurations. Cette réussite est caractérisée par un minimum de retouches cliniques.
Il est donc nécessaire de maîtriser : la connaissance de nombreux matériaux (cires, oxydes de Zinc, alginates, silicones, polyéthers, plâtres, résines, et composites, etc..), les matériels (porte-empreintes, et seringues) ; les techniques d’empreinte globales, classique et clinique (Alginates, silicones VPS et polyéthers, en double mélanges, silicones VPS en empreinte rebasée) ; l’efficience des différents modèles (d’étude/antagoniste, d’analyse occlusale, et pour projet thérapeutique) ; une nouvelle technique d’enregistrement de l’occlusion en relation centrée (RC), manuelle vs assistée.
Les objectifs de cet article sont la comparaison clinique de l’efficience des empreintes et des modèles qui en sont issus, la démystification de la phase critique qu’est l’enregistrement de l’occlusion en RC, et l’utilisation d’un dispositif d’assistance afin de faciliter la maîtrise de l’apprenant et du patient à cet acte clinique redouté.
Tout ce qui concerne les matériaux et les matériels n’est donc pas pleinement abordé dans cet article. La partie concernant la simulation au laboratoire fera l’objet d’un article futur.
Les techniques d’empreintes sont-elles comparables ?
« Il n’y a pas de mauvaises techniques, il n’y a que des techniques mal appliquées » : voici un vieil adage qui représente une réalité quotidienne, car nous perdons notre savoir-faire et, pire encore, nous perdons notre faire savoir. Il s’applique parfaitement à notre discipline.
Nous comparerons les différentes empreintes globales, réalisées par des apprenants briffés, au travers de modèles antagonistes, d’étude…