Au-delà de la dimension écologique de cette évolution et du gain de place lié à la dématérialisation des supports, se pose le problème de la mise en œuvre du passage à une version numérique des documents utilisés au cabinet.
Ces documents imprimés répondent principalement à l’une des trois fonctions :
fonction administrative : fiche de renseignements, devis, formulaire de consentement, courriers divers, etc.
fonction d’éducation thérapeutique : fiches d’information sur les objectifs, modalités et contraintes des traitements d’orthopédie dento-faciale, ainsi que sur les dispositifs employés, fiches de rééducation ortho-fonctionnelle ou de kinésithérapie maxillo-faciale [1], etc.
- fonction d’anamnèse : questionnaires médical, d’évaluation fonctionnelle, et général.
L’exemple des questionnaires
La description de la dématérialisation de l’ensemble des documents utilisés au cabinet d’orthodontie nécessiterait de larges développements peu compatibles avec le cadre restreint de cet article. Aussi nous limiterons-nous à l’exemple des questionnaires que nous utilisons au cabinet.
Le recueil d’informations par le biais de ces questionnaires se fait préalablement au rendez-vous de première consultation. Il répond à un quadruple objectif :
- regrouper, de façon systématique et avec le même formalisme, des éléments de l’anamnèse : antécédents médicaux, motifs de la consultation, résultats des différentes explorations déjà réalisées et des traitements précédents ;
- aider le praticien à mieux informer le patient et/ou sa famille, puis à obtenir leur consentement éclairé qui sont deux obligations déontologiques, mais aussi légales depuis la loi Kouchner du 4 mars 2002 ;
- aider le praticien et l’assistante dentaire à mieux conseiller le patient et/ou sa famille sur la pertinence d’un traitement orthodontique, eu égard à certains éléments personnels (prochain déménagement, pratique d’un…