Empreintes secondaires et CFAO en PAPIM : le modèle « hybride »

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  • Publié le . Paru dans Stratégie Prothétique n°1 - 15 février 2025 (page 30-40)
Information dentaire
– L’empreinte numérique enregistre-t-elle la dualité tissulaire ?
– Peut-on associer empreinte numérique et empreinte physique ?
– Peut-on confectionner un modèle physique qui associe empreinte numérique et empreinte physique ?
– Comment réaliser un tel modèle ?

Lapport du numérique en Prothèse Amovible Partielle à Infrastructure Métallique (PAPIM) est une avancée incontestable [1-5]. Dans ce domaine, l’empreinte numérique associée à la Conception et Fabrication Assistées par Ordinateur (CFAO) apportent : simplicité, fiabilité dans la transmission des données au prothésiste et précision d’adaptation clinique des châssis métalliques [5, 6].

Ainsi, l’empreinte numérique présente certains avantages et inconvénients, parmi lesquels nous pouvons citer :

Avantages

  • Pour le praticien, une certaine facilité.
  • Pour le patient, un confort par rapport à l’empreinte physique.

Inconvénients

  • Elle ne permet pas, pour l’instant, d’enregistrer la dépressibilité muqueuse des crêtes édentées [7-10].
  • Elle ne permet pas de déterminer facilement les limites prothétiques au niveau des secteurs édentés. Dans certains cas, notamment mandibulaires, un trop faible enregistrement optique de l’étendue des surfaces édentées distales peut conduire à une selle prothétique en sous extension préjudiciable aux principes de sustentation et de stabilisation (fig. 1-4).

Ces deux inconvénients restent des problèmes majeurs, auxquels sont confrontés de façon régulière le praticien et le patient porteur d’une PAPIM [11, 12].

Dans le cadre de réalisations prothétiques conventionnelles ou physiques, plusieurs propositions de techniques d’empreintes ont été présentées pour pallier ces inconvénients qui pouvaient déjà exister. Ainsi, les empreintes dissociées sectorielles, du type Kennedy – Applegate – Mc Craken, trouvent toujours leurs indications pour les cas d’édentements mandibulaires de Classes I et II traités numériquement [4, 7, 9].

Afin d’illustrer nos propos nous présenterons, dans cet article, trois cas cliniques qui ont permis la réalisation de modèles « hybrides » issus respectivement d’empreintes…

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