1. Les empreintes
La prise d’empreinte est le premier maillon de la chaîne qui permettra d’obtenir le moulage. Elle est conventionnellement réalisée à l’alginate si la coulée peut intervenir rapidement ou à défaut au silicone (fig. 1) qui permet de différer la coulée sans trop de déformations. Les arcades dentaires doivent être propres et détartrées.
La première étape consiste à choisir un porte-empreinte de taille adaptée qui sera essayé en bouche à vide. Ses bords doivent être régulièrement espacés des arcades et s’insérer entre les arcades et les tissus mous. Il en existe de différentes tailles en plusieurs matériaux : métal ou plastique à usage unique. On s’oriente plutôt actuellement sur l’usage unique qui libère l’assistante d’une tâche de nettoyage et de stérilisation. L’alginate est ensuite malaxé dans les proportions requises grâce aux mesures d’eau et de poudre. Une première enduction digitale est appliquée par le praticien au fond du vestibule pendant que l’assistante charge le porte-empreinte avec le reste de matériau. Puis le porte empreinte est inséré en bouche avec un mouvement vertical légèrement incliné de postérieur en antérieur. Les joues et lèvres sont délicatement massées pour mieux répartir le matériau et le patient tire la langue pour l’empreinte mandibulaire. Au terme du temps de prise recommandé par le fabricant, l’empreinte est désinsérée, rincée, examinée puis décontaminée. L’empreinte doit être exempte de bulles et les retours vestibulaires doivent être correctement enregistrés et sans déchirures. L’assistante doit ensuite l’envelopper dans un emballage étanche puis l’identifier. L’empreinte sera ensuite soit coulée au cabinet soit expédiée au laboratoire d’ODF.
2. Le moulage
Les moulages sont coulés en plâtre orthodontique anti-moisissure. Le plâtre est spatulé aux recommandations du fabricant…