Empreintes en prothèse partielle coulée :

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  • Publié le . Paru dans Stratégie Prothétique n°1 - 15 février 2018 (page 61-65)
Information dentaire
Quelles sont les habitudes des praticiens et des prothésistes pour les empreintes en prothèse partielle coulée ?
Quels sont les porte-empreintes utilisés ?
Quels sont les matériaux ?
Quelle est la place occupée par les empreintes fractionnées ?

habitudes des chirurgiens-dentistes et point de vue des prothésistes

Pour l’omnipraticien et en dépit des progrès de l’implantologie, la thérapeutique de prothèse partielle amovible coulée (PPAC) demeure une solution indispensable dans la réhabilitation d’un édentement partiel chez le patient [1, 2]. Une étude réalisée sur 110 praticiens français a montré qu’un chirurgien-dentiste réalise encore en moyenne 4,2 PPAC par mois [3]. Un grand nombre de causes peuvent mener à l’échec de cette thérapeutique ; c’est pourquoi une bonne maîtrise de chaque étape de sa réalisation est indispensable. [4].
 
Il existe différentes techniques pour réaliser l’empreinte de travail en PPAC. Dans la littérature, qu’elle soit récente ou pas, le matériau décrit le plus souvent est l’alginate, qui peut s’accompagner, selon les auteurs, d’un enregistrement du jeu musculaire périphérique pour la zone édentée avec de la pâte de Kerr® ou de la Permadyne® [5, 6]. Pour le choix du porte-empreinte, il n’existe aucun consensus. Certains auteurs préconisent le porte-empreinte individuel [2, 5], d’autres optent pour un porte-empreinte du commerce, perforé ou non, pour des édentements encastrés ou de faible étendue [7, 8].
 
Dans ce contexte et à l’heure où les empreintes optiques se développent chaque jour davantage, l’objectif de cet article est d’analyser les habitudes des praticiens et des prothésistes dans le domaine des empreintes physico-chimiques traditionnelles en prothèse partielle amovible coulée, en ce qui concerne la qualité, la précision et le traitement. Notre hypothèse de départ est que les praticiens utilisent majoritairement l’alginate avec un porte-empreinte individuel et que les prothésistes préfèrent également traiter l’alginate comme matériau.
 

Matériels et méthode

L’étude a porté sur un échantillon de chirurgiens-dentistes et prothésistes exerçant en France. Les uns ont été contactés par les réseaux sociaux (comme Facebook), les autres par une sélection…

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