Un rapport de la Commission de la sécurité sociale présentant les résultats pour l’année 2015 indique que « 3,6 millions d’actes de pose d’une couronne dentaire dentoportée céramométallique ou en équivalents minéraux » ont été cotés durant l’année 2015 [1]. Cela représente environ 14 000 prothèses par jour ouvré. C’est donc un acte courant de notre profession.
Ainsi, proposer un protocole simple doit permettre de faciliter le travail et d’assurer un résultat fiable. C’est ce que nous proposons de décrire dans cet article, à travers un cas clinique. Une vidéo vient compléter la présentation de ce cas clinique, disponible en scannant le QR code en fin d’article.
Première phase la prise d’empreinte
Étape essentielle du plan de traitement, la prise d’empreinte doit retranscrire le plus fidèlement possible la situation de la limite cervicale et du profil d’émergence, afin de la transmettre au prothésiste.
Elle ne peut se faire qu’en présence d’un parodonte sain, obtenu par la réalisation d’une prothèse provisoire parfaitement adaptée (fig. 1) [2].
Première étape, l’accès aux limites cervicales
L’éviction gingivale doit permettre d’enregistrer le profil d’émergence prothétique c’est-à-dire les trois, quatre premiers dixièmes de millimètres non préparés au-delà de la limite cervicale [3].
En présence d’un parodonte épais, non inflammatoire et de limites légèrement infragingivales, le choix se porte préférentiellement vers des techniques de déflexion tissulaire plutôt que vers des techniques d’éviction tissulaire (bistouri électrique ou curetage rotatif).
Cette méthode consiste à positionner un cordonnet imprégné de solution astringente…