Echec à l’amovibilité

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  • Publié le . Paru dans Stratégie Prothétique n°4 - 30 septembre 2015 (page 225-233)
Information dentaire
Quels sont les avantages de la prothèse immédiate complète bimaxillaire ?
Pourquoi réaliser des prothèses amovibles complètes sur implants ?
Comment passer à la prothèse fixée sur implants ?

Le traitement de l’édentement total par la prothèse amovible conventionnelle reste aujourd’hui une réalité qui répond à l’augmentation continue du nombre d’édentés totaux (1). Bien que la prothèse amovible complète procure de très bons résultats sur le plan esthétique, à la fois par la grande liberté de choix dans la dimension, la forme et la disposition des dents artificielles, et par la possibilité de compenser le volume alvéolaire perdu grâce au soutien de la fausse gencive, l’amovibilité reste un paramètre redouté par le patient, d’autant plus qu’elle est parfois associée à une sensation d’encombrement par la présence d’un faux palais au maxillaire. Les travaux de Brånemark, il y a plus de trente ans (2), ont permis une alternative prothétique fixée qui a largement fait ses preuves, depuis le « bridge sur pilotis » mandibulaire des débuts jusqu’aux évolutions actuelles, combinant techniques chirurgicales, délais réduits de mise en fonction, travail des formes et des états de surface des implants… La prothèse complète fixe implanto-portée reste néanmoins coûteuse sur le plan financier, présente parfois des contre-indications d’ordre anatomique, médical ou psychologique, et nécessite un plateau technique conséquent. Face à de tels freins, des solutions associant la prothèse amovible à un nombre réduit d’implants semblent pertinentes. On parle alors de prothèse amovible à compléments de rétention implanto-portés ou de prothèse amovible implanto-stabilisée (3). Cette dernière, particulièrement indiquée à l’arcade mandibulaire où la stabilité prothétique est parfois difficile à obtenir, est peu invasive, d’un coût raisonnable, et procure un confort fonctionnel et psychologique tel qu’elle a été proposée comme thérapeutique de référence du traitement de l’édentement total mandibulaire par une conférence de consensus tenue à l’Université de MacGill en 2002 (4).

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