1. Principe
Par expérience, lorsqu’un praticien sollicite le laboratoire de prothèse avant de commencer un cas, il semble intéressant de toujours recevoir un jeu de modèles ainsi que des photographies (vues cliniques et portraits) avant de pouvoir apprécier la difficulté pour participer au plan de traitement de manière précise. Dans les cas complexes de dysharmonie esthétique, microdontie, diastème, agénésie, il est important de favoriser une réflexion avec le minimum de préparation tissulaire en passant, si besoin, par une étude informatique [2].
2. La réalisation
Elle est illustrée ici par un cas clinique de microdontie, 22 riziforme associée à une agénésie de la 12, traité par le Dr Guillaume Lance (fig. 1 à 7).
En respect du gradient thérapeutique [3], la patiente a d’abord suivi un traitement orthodontique avec le Professeur Olivier Sorel, afin de retrouver une occlusion et des engrènements harmonieux.
L’étude préprothétique digitale VEP (Virtual Esthetic Project) a été faite en amont du traitement orthodontique, ce qui a permis d’identifier le volume, donc le type de restauration pour chaque dent [4]. Dans un esprit conservateur, après réalisation d’un wax up, il a été décidé de réaliser des chips en céramique feldspathique sur revêtement réfractaire sur 13, 11, 21, 23, une facette en e.max press stratifiée sur 22 et un bridge cantilever en remplacement de 12 avec appui sur 11, ici en zircone par mesure de sécurité par rapport à la connexion et à l’occlusion serrée, puis stratifié.
Ce qu’il faut retenir
Il est intéressant pour toute l’équipe de travail de réfléchir…