SOMMAIRE
Flash info : les IST, ça continue !
Brigitte Milpied
Les infections sexuellement transmissibles (IST) représentent un problème de santé publique majeur en raison de leur fréquence, des risques de séquelles (infertilité par exemple) et de transmission accrue du VIH. L’épidémiologie des IST a beaucoup évolué en France durant ces deux dernières décennies avec la recrudescence de la gonococcie à partir de 1998, la résurgence de la syphilis à partir de 2000 et l’émergence de la lymphogranulomatose vénérienne (LGV) rectale à partir de 2003.
Depuis 2000, la déclaration des IST « classiques » (syphilis, gonococcie, chancre mou et LGV) n’est plus obligatoire. Leur surveillance repose donc désormais sur des réseaux sentinelles volontaires de cliniciens (RésIST pour la surveillance de la syphilis et de la gonococcie) et de laboratoires (Rénago pour la surveillance de la gonococcie et des résistances du gonocoque aux antibiotiques, Rénachla pour la surveillance des infections à Chlamydia, réseau LGV coordonné par le centre national de référence (CNR) des Chlamydiae).
En quoi les chirurgiens-dentistes sont-ils concernés par le sexe ?
Le point de vue du sexologue clinicien
Manon Bestaux
Ce qui se passe dans une bouche est le reflet de la personnalité de chacun. C’est un organe hautement symbolique, comme le cœur et le sexe.
Pénétrer une bouche ne peut être anodin.
Pourtant, la réflexion sur l’acte d’intrusion de cette intimité est rare. Le sexologue, généraliste du sexe, propose de mettre du sens sur les actes choisis et leurs conséquences.
Syphilis : le retour ?
Fabrice Campana
La syphilis est une infection sexuellement transmissible (IST) d’origine bactérienne liée au Treponema pallidum. Bien connue au XXe siècle, la maladie avait plus ou moins disparu grâce au traitement par pénicilline. Les indicateurs de surveillance montrent une nette recrudescence depuis les années 2000.
