Distalisation maxillo-mandibulaire en technique linguale dans le cas d’une classe I DDM

  • Par
  • Publié le . Paru dans L'Orthodontiste n°3 - 15 juin 2023 (page 28-33)
Information dentaire

Actuellement, les traitements orthodontiques sont de plus en plus répandus chez les patients adultes. Des moyens thérapeutiques répondant à leurs exigences esthétiques ont été développés, parmi lesquels la technique linguale. Celle-ci s’est progressivement intégrée dans l’arsenal thérapeutique de l’orthodontiste. Parallèlement aux innovations concernant les moyens thérapeutiques, la distalisation trouve actuellement sa place dans la gestion de la dysharmonie dento-maxillaire (DDM). Ce cas de classe I DDM a ainsi été traité par distalisation maxillo-mandibulaire en technique linguale.

Présentation du cas

Cette patiente de 20 ans se présente en consultation pour réaliser un bilan orthodontique. Elle n’a jamais été traitée orthodontiquement et souhaite améliorer l’esthétique de son sourire. L’anamnèse rapporte un antécédent d’avulsion des 3es molaires.

À l’examen exobuccal, le visage est symétrique, harmonieux et équilibré. La patiente présente une classe I squelettique mésodivergente à tendance hypodivergente. Le sourire est perturbé par une visibilité excessive des canines maxillaires, ce qui correspond au motif de consultation (fig. 1).

L’examen fonctionnel ne rapporte aucune dysfonction ventilatoire, masticatoire, linguale ou des articulations temporo-mandibulaires. La cinétique mandibulaire est cependant perturbée par un guide antérieur dysfonctionnel (supraclusion incisive) et une absence de protection canine en latéralités (rotations et mésioversions de 13 et 23).

L’examen intra-arcade met en évidence une hygiène bucco-dentaire irréprochable, favorable à un traitement en technique linguale. Le phénotype parodontal est fin dans la région incisivo-canine mandibulaire. L’encombrement est estimé à 8 mm à la mandibule et à 4 mm au maxillaire (fig. 2). Les arcades ont des formes similaires, en U. Les rapports inter-arcades mettent en évidence une classe I d’Angle…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

ODF

Article réservé à nos abonnés Adultes et Fentes labio-palatines (FLP) : quelles approches thérapeutiques ?

Les indications et la nature du traitement d’orthodontie d’un adulte ayant présenté à la naissance une fente labiale associée à...
ODF

Article réservé à nos abonnés Traitement d’un patient en classe II associée à une DDM

8e Grand Prix éditorial en Orthodontie Troisième lauréat Catégorie ADULTES   Le patient se présente au cabinet à l’âge de...
ODF

Article réservé à nos abonnés Traitement ortho-chirurgical d’une dissymétrie dento-squelettique complexe en technique linguale

8e Grand Prix éditorial en Orthodontie Deuxième lauréat Catégorie ADULTES Présentation du cas M. P., âgé de 24 ans au...
ODF

Article réservé à nos abonnés Rayon X

Contexte clinique Un patient de 12 ans, accompagné de sa maman, consulte l’orthodontiste pour obtenir un avis sur conseil de...
ODF

Article réservé à nos abonnés Les perturbateurs endocriniens en orthodontie

Les perturbateurs endocriniens (PE) sont aujourd’hui omniprésents dans notre environnement quotidien : air, eau, aliments, textiles, cosmétiques etc. Ces substances, exogènes...
ODF

Article réservé à nos abonnés Frein lingual court : couper, étirer ou ne pas traiter ?

Introduction Discret car mesurant moins de 3 cm, le frein lingual est au centre d’une polémique. Lorsqu’un frein de langue est...