Discussion autour d’un cas complexe orthodontie-prothèse

  • Par
  • Publié le . Paru dans L'Orthodontiste n°5 - 15 décembre 2018 (page 34-39)
Information dentaire
Dans notre numéro de janvier-février 2018, nous avons inauguré la rubrique « Partage d’expériences ». L’idée est de réfléchir tous ensemble à une situation particulière et de partager notre expérience, afin que l’ensemble de la communauté en profite ! Voici la deuxième partie de ce cas clinique.

Nouvelle rubrique, premier retour

Ce premier cas présente l’intérêt de sa complexité. En effet, il entre dans la catégorie des agénésies multiples mais aussi dans la catégorie classe II 2, des cas asymétriques et la catégorie « adulte/cas pré-prothétique » (fig. 1, 2). Ce sont des cas où il est légitime de prendre plusieurs avis et, très souvent, les patients sont perdus car ils reçoivent parfois autant de propositions que d’orthodontistes consultés… c’est d’ailleurs ce que nous avons pu vérifier. {FIG1}}

En effet, autant il y a un consensus sur le diagnostic de la malocclusion et la difficulté du cas, autant sur le plan de traitement, on compte vingt plans de traitement différents sur dix-neuf réponses ! Un grand merci aux praticiens qui ont répondu, et voici une rapide synthèse des réponses.

La moyenne de la difficulté du cas est de 8 sur 10, avec un consensus pour la question « avez-vous un pronostic pour le vieillissement de ces arcades dentaires en l’absence de soins ? » les réponses sont unanimes : Très défavorable, mauvais ou réservé. L’aggravation de la supraclusion et la dégradation de l’esthétique faciale sont les éléments les plus cités.

Les diagnostics sont très uniformes : classe II 2, schéma squelettique hypodivergent, bilan dentaire incomplet, quatre agénésies 1512 22 25 ; certains complètent avec l’asymétrie dans le plan frontal ou mandibulaire.
À la question « avez-vous déjà traité un cas identique ? », seules trois réponses sont positives. Les praticiens ont accepté de nous transmettre ces cas, mais nous n’en avons reçu que deux (le troisième est celui d’un jeune praticien qui ne l’a pas terminé). L’un des deux cas reçus est une classe III squelettique traitée sans chirurgie orthognatique et l’autre un cas de classe II 2 sévère sur un schéma squelettique classe II sévère. Dans les deux cas reçus, pas d’agénésie ni de…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

ODF

Article réservé à nos abonnés Prise en charge d’un SAHOS chez un ancien sportif de haut niveau

Le patient se plaint d’un sommeil difficile et de fatigue diurne en sachant qu’il y a des antécédents de narcolepsie...
ODF

Article réservé à nos abonnés Occlusion dentaire et performances sportives

Traiter des sportifs professionnels est un véritable challenge. Ils sont de plus en plus nombreux à penser que l’engrènement dentaire...
ODF

Article réservé à nos abonnés Ergonomie de l’orthodontiste : le point de vue du kiné

Être bien installé dans son poste de travail, pour bien traiter ses patients. Les évidences sont là. Il est incontournable...
ODF

Article réservé à nos abonnés Protection intra-buccale sur mesure : procédure numérique

L’accidentologie sportive est à l’origine de la majorité des traumatismes bucco-dentaires [1]. Ce constat est en accord avec l’étude de...
ODF Odontologie restauratrice

Article réservé à nos abonnés Approche pluridisciplinaire d’un trouble occlusal : orthodontie et restaurations directes

Grand Prix éditorial RC 2023 Dentisterie Esthétique 1re lauréate : Sharon KRIEF Chirurgien-dentiste Post-graduate en Dentisterie Esthétique – New York...
ODF

Article réservé à nos abonnés Orthodontie et rééducation myofonctionnelle orofaciale assistée par gouttière

Rééducation myofonctionnelle orofaciale : la clef de voûte de la stabilité thérapeutique La rééducation myofonctionnelle orofaciale (RMOF) prend en compte l’ensemble des...