RÉSUMÉ
Les pathologies péri-implantaires, qui englobent la mucosite péri-implantaire et la péri-implantite,
ont une forte prévalence. La mucosite péri-implantaire correspond à une inflammation superficielle des tissus mous péri-implantaires caractérisée par un saignement gingival au sondage et par l’absence de destruction osseuse autour de l’implant, tandis que la péri-implantite se caractérise par une inflammation des tissus péri-implantaires associée à une destruction évolutive de l’os péri-implantaire. Le diagnostic de ces maladies est réalisé grâce à l’examen clinique et radiologique. Un diagnostic précoce est primordial et permettra une prise en charge rapide qui préviendra la progression de ces dernières et diminuera le recours à des approches thérapeutiques complexes.
Les maladies péri-implantaires sont des maladies inflammatoires d’origine infectieuse induites par le biofilm oral. Elles sont sous-catégorisées en deux maladies distinctes : la mucosite péri-implantaire et la péri-implantite [1].
La mucosite péri-implantaire et la péri-implantite sont considérées comme des maladies particulièrement prévalentes, affectant respectivement 43 % pour la mucosite péri-implantaire et 22 % pour la péri-implantite des patients ayant bénéficié d’un traitement implantaire [2].
L’examen clinique péri-implantaire
Lors de l’examen clinique, l’évaluation de l’état de santé péri-implantaire se déroule en plusieurs étapes. Dans un premier temps, un examen visuel de la muqueuse péri-implantaire permet de détecter les éventuels signes d’érythème, d’œdème, d’infection, la présence d’une fistule ou bien de biofilm oral autour de la couronne supra-implantaire.
Dans un second temps, un sondage autour de l’implant est réalisé en veillant bien à appliquer une force de sondage modérée (0,25 N maximum) afin de prendre en compte la résistance mécanique plus faible des tissus…