Pour les maladies parodontales, qui sont des maladies inflammatoires chroniques d’origine bactérienne, l’utilisation de probiotiques pourrait sembler intéressante.
Depuis maintenant quelques années, les micro-organismes bénéfiques appelés probiotiques sont source de nombreuses études afin de comprendre leurs mécanismes d’action et leurs effets sur la santé. Ils ont permis de mettre en avant leur intérêt dans certaines disciplines médicales et sont particulièrement étudiés dans le cadre des pathologies de la cavité orale.
Pour les maladies parodontales, qui sont des maladies inflammatoires chroniques d’origine bactérienne, l’utilisation de probiotiques pourrait sembler intéressante.
En effet, après s’être focalisée sur les thérapeutiques antiseptiques et/ou antimicrobiennes, la médecine actuelle cible plutôt les actions sur l’hôte, sa capacité à se défendre. Avoir recours à ce type de thérapeutiques pourrait donc aller dans le sens d’une prévention orientée vers la gestion du microbiome et la potentialisation des défenses de l’hôte.
Qu’est-ce qu’un probiotique ?
Selon la définition de l’OMS en 2002, les probiotiques sont des « micro-organismes vivants, principalement des bactéries, qui sont sans danger pour la consommation humaine et qui, ingérés en quantité adéquate, exercent des effets bénéfiques sur la santé, au-delà des effets nutritionnels traditionnels » [1].
La découverte des probiotiques est attribuée au prix Nobel russe Elie Metchnikoff, biologiste de l’Institut Pasteur de Paris, en 1907, qui estima que la longévité de certains peuples nomades bulgares était due à leur consommation de produits laitiers fermentés contenant des bactéries. Il mit en avant une bactérie, la Lactobacillus Bulgaricus, qu’il introduisit alors dans les produits commerciaux dérivés du lait à travers l’Europe, en particulier les yaourts.
Lilly et Stillwell, en 1965…