Grand Prix éditorial 2024 – Laser au quotidien
2e cas lauréat 2024
L’examen clinique et radiologique (fig. 1) a mis en évidence une marche distale sur l’onlay en disilicate de lithium de la 46 et une proximité de ce dernier avec la corne pulpaire distale. Le sondage a révélé un saignement très important de la papille distale.
Le diagnostic de pulpite réversible associée à un syndrome du septum provoqué par l’onlay est retenu.
L’ablation d’une pièce en céramique peut se faire avec une fraise diamantée, mais cette méthode traditionnelle est fastidieuse et engendre souvent des vibrations et un échauffement assez important. Le laser ER:YAG limite ces effets négatifs et permet de décoller la pièce sans l’endommager, car le rayonnement traverse la céramique pour être absorbé par la colle chargée en eau. La dent est encore vivante et avec une sensibilité accrue. C’est pour cette raison que l’irradiation a été privilégiée. Toutefois, l’épaisseur de la pièce en distal étant trop importante, l’onlay a été sectionné en deux morceaux avec une fraise diamantée avant de recevoir l’énergie du laser. Il suffit de diriger le faisceau sur la pièce, permettant au rayonnement d’agir sur la colle sous-jacente à l’onlay en disilicate de lithium (e.max®) (fig. 2, 3). La puissance doit être assez forte pour que l’énergie traverse l’onlay. Dans ce cas, les paramètres de 400mJ et 10Hz ont été programmés (fig. 4).
Une fois l’onlay déposé, la gencive exposée était très enflammée et recouvrait partiellement la limite distale.
Une puissance initiale de 50 mJ à 25 Hz, progressivement augmentée à 80 mJ pour 10 Hz, a permis la vaporisation de la gencive enflammée ainsi que des bactéries sous-jacentes. La gencive a ensuite été cautérisée à l’aide du laser, sans pulvérisation d’eau.
Le tissu gingival est donc propre et…
