Qu’avons-nous comme déchets ? Gobelets, serviettes, compresses, autres éléments qui servent à soigner… et plus encore. L’article R 1335-1 du Code de la santé publique définit ce que sont les déchets d’activité de soins. On retiendra en particulier, pour notre activité : les déchets qui présentent un risque infectieux, les piquants coupants (même non utilisés) et les déchets anatomiques, c’est-à-dire nos dents extraites, par exemple. Il s’agit de déchets d’activité de soins à risque infectieux (DASRI) ou de déchets assimilables aux ordures ménagères (DAOM).
Tous ces éléments doivent être traités par une filière spécifique (fig. 1), et c’est là qu’un nouveau partenaire et fournisseur apparaît : le collecteur de déchets.
La collecte
Un contrat de collecte doit être signé avec ce fournisseur agréé pour les déchets à risques, qu’il faut différencier de l’entreprise prenant en charge les déchets d’amalgame.
Ce contrat doit pouvoir mentionner :
– la réglementation en vigueur ;
– l’identification de l’entreprise qui collecte les déchets ;
– les modalités de conditionnement, d’enlèvement, de collecte, de transport et de traitement ;
– les conditions financières ;
– les clauses de résiliation ;
– sa durée.
L’entreprise est dans l’obligation de fournir des conteneurs spécifiques à chaque type de déchets – ceux-ci sont eux aussi normés.
La collecte est définie avec le fournisseur, selon le poids produit : de trois mois pour 5 kg produits à 72 heures pour plus de 100 kg, à vous de calibrer le contrat.
Le stockage
Les conteneurs doivent être stockés à l’abri du public, de l’humidité, de la chaleur et des rongeurs. Ils sont en général de couleur jaune. Et, bien sûr, installés loin du stérilisateur (fig. 2).
Si vous mettez votre conteneur dans la salle de stérilisation…
