L’amélioration de la qualité des traitements orthodontiques grâce à l’utilisation des ancrages squelettiques temporaires tels que les mini‑vis est indiscutable.
Il existe aujourd’hui dans le monde plus de quatre‑vingts compagnies qui proposent chacune leurs mini-vis orthodontiques, offrant parfois plusieurs modèles de têtes rétentives (fig. 1).
Devant cette diversité impressionnante, il est parfois difficile de savoir quel modèle choisir pour son patient, en particulier du côté palatin.
D’une manière générale, le choix du design de la tête d’une mini-vis va dépendre :
- du plan de traitement orthodontique ;
- de la biomécanique : du type d’ancrage souhaité (direct ou indirect) ;
- du site d’insertion de la mini-vis.
La multifonctionnalité proposée par le design de la tête choisie permettra aux praticiens de n’utiliser qu’un seul type d’ancrage adaptable à tout type de connectiques orthodontiques et surtout d’avoir la possibilité de choisir un site anatomique le plus favorable possible pour son patient !
Cette connectique orthodontique entre les ancrages intra-osseux et les unités dentaires à déplacer devra respecter des critères de fiabilité et de confort pour les patients et praticiens [1].
Nous verrons, par quelques exemples cliniques, qu’un des sites anatomiques les plus faciles à utiliser est, et reste, la zone mésiale aux premières molaires maxillaires.
Choix des têtes des minivis en fonction du plan de traitement
L’indication des ancrages squelettiques est définie, dans la plupart des cas, dès l’étape de l’élaboration du plan de traitement orthodontique.
L’abord psychologique avec son patient en sera aussi facilité. D’ailleurs, si un doute existe à ce stade initial (concernant le besoin de ce type d’ancrage en cours de traitement), il sera préférable, comme pour la potentielle indication d’avulsions dentaires ou la potentielle…