Séance CNO
Responsable scientifique : Mickaël Cotelle
Intervenants : Nicolas Chateau, Ahmed Rabiey
Méthode traditionnelle
La gestion de l’occlusion, nécessaire pour garantir la pérennité des différentes restaurations, consiste à analyser et à adapter l’occlusion de chacune pour répondre aux concepts occlusaux associés.
Elle consiste à évaluer l’occlusion du patient en OIM puis à évaluer celle-ci en excursions.
L’objectif est de conserver la similitude des marques et donc la reproductibilité de l’occlusion, avant, pendant, et après la mise en place des restaurations pour s’assurer de leur non-interférence dans l’équilibre occlusal.
À chaque étape, le contrôle de l’occlusion est réalisé par technique du double marquage des points d’occlusion. Cette technique se base sur l’utilisation successive de deux marqueurs de teintes et d’épaisseurs différentes (40 µm et 8 µm). La superposition des marques permet de comparer et d’affiner l’analyse occlusale (fig. 1).
Le marquage des points d’occlusion peut être réalisé par marquage sur support (soie, papier, films synthétiques) (tableau 1, fig. 2), à l’aide de films sans marquage (Shimstock®, couverture de survie), d’élastomère d’enregistrement, ou de cires (Occlusal Indicator® – Kerr).
Tableau 1. Marquage sur support |
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Épaisseur |
Principe |
Coloration |
Avantages |
Inconvénients |
Indication |
8 µm 12 µm |
Feuille de polyester recouverte de cire colorée |
Forte |
Précision |
Absence d’humidité impérative (faux négatifs) |
Contrôle sur modèle Double marquage Marquage fin |
40 µm |
Microcapsules de colorant |
Forte |
Marque en présence d’humidité relative |
Marquage courant Double marquage |
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100 µm 200 µm |
Papier enduit de pigments colorés |
Forte |
Marque en présence d’humidité relative |