Les mini-vis ont révolutionné la gestion de l’ancrage en orthodontie.
Cependant, les échecs, tels que la perte, la mobilité ou l’inflammation autour de la mini-vis, sont relativement fréquents et encore aujourd’hui mal expliqués. La littérature est vaste sur le sujet avec des résultats parfois contradictoires compliquant l’identification des causes d’échec pour les praticiens.
Ainsi notre objectif est de consulter la littérature de façon systématique afin de répondre à la question suivante : quel est le taux d’échec des mini-vis d’ancrage orthodontique et quels sont les facteurs de risque associés ?
Méthodologie
Stratégie de recherche
Nous avons réalisé une recherche bibliographique à partir de bases de données scientifiques : PubMed, Wiley-Online Library et ScienceDirect.
Notre équation de recherche était la suivante :
((success-rates) OR (failure-rates)) AND (orthodontic treatment) AND ((mini-screws)
OR (micro-screws) OR (mini-implants) OR (temporary anchorage devices) OR (TAD)).
Critères de sélection
Nos critères d’inclusion étaient :
- articles en version intégrale ;
- études prospectives, de cohortes, essais contrôlés randomisés (ECR) ;
- articles correspondant à notre problématique ;
- période : aucune restriction sur la date de publication jusqu’à septembre 2023 ;
- langue : aucune restriction.
Nos critères d’exclusion étaient :
- études animales ;
- études portant sur un autre ancrage osseux que les mini-vis ;
- études avec faible niveau de preuve : rapports, séries de cas, études rétrospectives ;
- impossibilité d’obtenir le texte intégral ;
- étude portant sur l’insertion secondaire de mini‑vis après un échec.
Paramètres évalués
Le critère de jugement principal était le taux d’échec des mini-vis.
En fonction des études, l’échec était défini comme au moins l’une des conditions suivantes :
- perte de la mini-vis…