Comment régénérer un défaut infra-osseux par technique NIPSA ?

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  • Publié le . Paru dans Parodontologie Implantologie Orale, un nouveau regard n°4 - 15 novembre 2024 (page 10-15)
Information dentaire

Points clés


La technique NIPSA est indiquée dans le traitement des poches parodontales résiduelles (PPD > 5 mm) avec lésion infra-osseuse non-contenante associée étroite et profonde (LIO > 3 mm) avec perte de la corticale osseuse vestibulaire.

Cette technique permet de régénérer les défauts infra-osseux de manière efficace (gain d’attache clinique et réduction de PP de 5 à 8 mm), tout en préservant les tissus mous marginaux et papillaires périphériques, limitant ainsi les conséquences esthétiques chirurgicales.

Cette technique est opérateur-dépendante et plutôt indiquée en secteur antérieur.

Davantage d’études cliniques validant cette technique sont nécessaires.

 

RÉSUMÉ

En 2018, Moreno-Rodriguez et al. [1] proposent l’accès chirurgical aux défauts parodontaux par technique NIPSA (Non-Incised Papilla Surgical Approach), afin de permettre une régénération du défaut, tout en préservant l’intégrité de la papille inter-dentaire.

Cette technique est indiquée dans la régénération de défauts infra-osseux isolés, profonds et non-contenants, avec perte de la corticale vestibulaire afin de permettre l’accès à la lésion via une incision horizontale unique au-delà de la ligne de jonction muco-gingivale. Cette technique minimalement invasive est principalement pertinente en secteur antérieur pour des raisons d’accès et d’esthétique. L’absence d’incision au niveau de la papille et des tissus marginaux permet en effet de limiter l’apparition de récessions et cicatricespost-chirurgicales.

Cette technique favorise la stabilité du caillot sanguin et des biomatériaux appliqués : dérivés de la matrice amélaire et des particules osseuses xénogéniques au niveau de l’espace de régénération. Les résultats cliniques décrits dans la littérature sont comparables à ceux des autres techniques de régénération parodontale minimalement invasives en termes de gain d’attache clinique…

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