La cicatrisation osseuse post-extractionnelle induit inévitablement une perte osseuse verticale et horizontale qui augmente dans le temps, et plus particulièrement au cours des trois premiers mois suivant l’extraction [1], pouvant compromettre l’intégration esthétique et fonctionnelle de la future restauration prothétique. Cette résorption varie selon l’étiologie de l’édentement (lésions endodontiques, parodontales, traumatiques ou encore tumorales) et selon le site de l’extraction (maxillaire, mandibule, antérieure ou postérieure). Le maintien de la crête alvéolaire après l’avulsion représente un défi pour les chirurgiens-dentistes, qui se retrouvent face à plusieurs choix quant à la technique d’avulsion de la dent, et au moyen de préservation alvéolaire. Cependant, de nombreuses techniques de préservation alvéolaire ont été développées afin de limiter les effets de cette résorption et de garantir une restauration prothétique qui donnera entière satisfaction au patient. La régénération osseuse guidée (ROG) est le principe de régénération le plus documenté dans la littérature parmi les différentes techniques de préservation alvéolaire. Ce principe repose sur la préservation d’un volume osseux au moment de la cicatrisation osseuse post-extractionnelle. La ROG fait appel à des barrières physiques sous forme de membrane. Ces membranes peuvent être résorbables ou non résorbables.
Modifications dimensionnelles de la crête osseuse après l’extraction dentaire
Le remodelage osseux débute immédiatement après l’extraction dentaire et conduit à une résorption osseuse intense et rapide dans les 3 à 6 mois suivant l’extraction, puis se poursuit jusqu’à un an après l’extraction. La résorption est plus importante au niveau vestibulaire que lingual, ce qui justifie la formation d’une crête fine déportée en lingual [2].
Résorption alvéolaire horizontale
Selon la revue de littérature Van…