Un enjeu primordial pour améliorer nos performances
« Le deuxième colloque des facteurs humains en santé a eu lieu à l’Oncopole de Toulouse, le centre hospitalier, universitaire et de recherche contre le cancer. Jean-Pierre Delord, directeur général, nous a accueillis chaleureusement. C’est un signe majeur, soulignant ses deux missions : protéger nos patients et nous protéger entre nous. La journée s’annonce dense, parfaitement orchestrée par le maître du temps, Franck Renouard. Les intervenants de toutes les régions, professionnels de santé, industriels, pilotes, contrôleurs aériens, assureurs, juristes, avocats, ingénieurs, enseignants, tous sensibles aux facteurs humains, vont interagir de manière optimale. Les problématiques sont évoquées à différentes échelles, permettant à chacun de s’y retrouver personnellement et professionnellement.
Le président du groupe Facteurs humains en santé (FHS) et anesthésiste-réanimateur, François Jaulin, inaugure la journée dont l’objectif est de donner de l’espoir à tous les professionnels de santé et à leurs patients pour avancer ensemble.
La journée était présentée par Regis Fuzier, anesthésiste et pilote professionnel, et a démarré par l’intervention de Frédéric Dehais, enseignant chercheur. Son sujet sur les raisons de l’erreur introduit les notions de persistance de l’erreur, d’erreur de fixation, de persévération. L’hypothèse d’un continuum cognitif, localisé dans le cortex dorso-latéral préfrontal, met en évidence l’enjeu de la pression opérationnelle, goulet d’étranglement émotionnel.
Claude Valot, animateur et spécialiste des facteurs humains, est ensuite intervenu pour définir l’erreur et la faute. Selon lui, il existe deux définitions antagonistes : l’erreur comme écart involontaire et l’erreur comme conséquence.
Nathalie Robinson, cadre IADE, a poursuivi sur le sujet de « L’erreur en chiffres : de combien…