Rappel de la problématique
Guillaume, 14 ans, se présente pour la première fois en consultation d’orthodontie, adressé par son dentiste. Il se plaint de la position de ses canines.
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Traitement réalisé
Compte tenu du décalage squelettique modéré, (ANB faible (- 3°) néanmoins AoBo (-10,5 mm) est élevé), du menton bien placé sur le plan esthétique, du fait que la rétrocheilie est directement en corrélation avec l’inversé d’articulé, de l’âge du patient (trop important à mon sens pour un masque facial et trop jeune pour proposer directement une chirurgie), il a été choisi de le traiter par disjonction non chirurgicale et multi-attache sans extractions.
Le patient a été adressé pour un bilan ORL (manque de perméabilité nasale), mais l’ORL n’a pas jugé nécessaire d’intervenir.
La coopération a été bonne. Il est à noter que le patient est satisfait du résultat.
Néanmoins, l’interrogation porte sur la stabilité du cas à long terme car l’engrènement n’est pas parfait côté gauche (la stabilité est maintenue trois ans après traitement actif).
Nos lecteurs ont proposé
Solution : un traitement par compensation alvéolaire avec extraction des deuxièmes prémolaires maxillaires et des premières mandibulaires.
Réponse : cette option n’avait pas été retenue car je ne souhaitais pas aggraver le déficit maxillaire en extrayant. Néanmoins, cela aurait diminué la vestibuloversion des incisives maxillaires.
Solution : un traitement chirurgico-orthodontique avec extraction de deux prémolaires maxillaires et fermeture des espaces puis phase d’attente de la fin de la croissance pour une chirurgie d’avancée maxillaire vers 18 ans.
Réponse : attendre la fin de la croissance pour commencer le traitement ortho-chirurgical permettrait d’éviter les effets inesthétiques de la décompensation de classe III mais laisserait en attendant Guillaume avec les canines ectopiques, ce qui constituait sa principale doléance.