Les dents constituent la partie visible et fonctionnelle des prothèses. Aux yeux des patients, elles représentent l’élément le plus important.
Les industriels fabriquent une grande variété de dents et proposent un large choix de formes et de teintes aux cliniciens. Malgré cet éventail de possibilités, quel que soit le cas clinique, alors que la teinte varie, les formes commandées sont très fréquemment les mêmes, et ce, quel que soit le cas clinique.
Le choix des dents prothétiques est une étape importante qui doit être valorisée par le chirurgien-dentiste auprès de son patient. Ici, l’esthétique doit certes être prise en considération, mais les critères fonctionnels et mécaniques, la durabilité et la pérennité de l’occlusion sont incontournables. En effet, les différentes formes et matériaux des dents permettent de s’adapter au mieux aux attentes et aux besoins du patient.
Le choix de la morphologie des dents postérieures permet d’obtenir le montage occlusal le plus adapté à la situation clinique rencontrée. Pourtant, ce choix est souvent oublié ou délaissé par méconnaissance, alors que certaines formes de dents spécifiques sont conçues pour le fonctionnement optimal des prothèses. Dans une récente enquête sur l’implication du praticien dans le choix des dents postérieures, ce dernier est laissé au prothésiste dans la moitié des cas [1].
Comme pour la forme, le choix des matériaux revêt aussi une grande importance. Le praticien peut ainsi adapter le matériau à la situation clinique afin de proposer des prothèses dont l’occlusion et la fonction pourront être maintenues durablement.
Le prothésiste et le patient ne peuvent qu’adhérer aux propositions du praticien lorsqu’elles sont justifiées et qu’elles améliorent la qualité finale des prothèses. Il est de la responsabilité du clinicien de prescrire ce qui convient le mieux à la situation clinique de son patient.
Comme pour le choix des dents antérieures…