évaluation des pratiques professionnelles
L’EPP a été menée sous la forme d’une enquête déclarative par questionnaire anonyme en ligne (enregistré auprès de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés : T36-2017). 1 388 chirurgiens-dentistes des régions PACA (Provence-Alpes-Côte d’Azur) et Corse ont été contactés. Le questionnaire comportait 22 questions regroupées en cinq catégories :
1) caractéristiques socio-démographiques de la cohorte de praticiens évalués (Q1-6) ;
2) état des connaissances des praticiens sur la prévalence et la définition du bruxisme (Q7-9) ;
3) démarche diagnostique (Q10-11) et prise en charge (Q12-Q13) ;
4) pratiques relatives à l’utilisation d’une gouttière occlusale (Q14-21) ;
Caractéristiques sociodémographiques de la cohorte (Q1-6)
L’enquête menée a permis de recueillir 233 réponses sur 1 388 chirurgiens-dentistes contactés, soit un taux de réponse de 16,8 % avec une répartition du taux de réponse, selon le département, relativement homogène.
Les questions socio-démographiques ont mis en évidence que la majorité d’entre eux avaient une activité libérale (96,5 %), d’omnipratique (78 %), en milieu urbain (73 %).
Toutes les tranches d’âge ont répondu au questionnaire (5,58 % de moins de 30 ans ; 19 % de 30-39 ans ; 12,5 % de 40-49 ans ; 40 % de 50-59 ans et 23 % de plus de 60 ans).
État des connaissances des praticiens sur la prévalence et la définition du bruxisme (Q7-9)
94 % des praticiens ont répondu définir le bruxisme par un grincement et 79 % par un serrement des dents. Seulement 14 % le définissent par tapotement des dents et 4 % par une hyperactivité mandibulaire sans contacts occlusaux. 8 % des participants ont répondu que le bruxisme se manifestait uniquement la nuit (fig. 1).
En effet, selon la dernière définition consensus établie par Lobbezoo et al. [1], le bruxisme se définit par…