Baptiste Turrel
> Interne DES3 ODF
> Lyon – Soutenance le 27/06/2019
> Directrices de mémoire : Drs Vanessa Valran et Sarah Chauty
Qui n’a pas observé des effets parasites avec l’utilisation des ancrages osseux ? Et pour cause : certes, les ancrages osseux permettent de solutionner ou de simplifier certaines séquences thérapeutiques, car le placement apical des mini-vis permet d’être proche du centre de résistance. Mais attention aux moments en particulier en ancrage direct ! L’objectif de ce travail est de décrypter pas à pas les effets parasites mécaniques dans quatre situations cliniques typiques en technique vestibulaire et de proposer des solutions.
L’ingression incisive maxillaire en ancrage direct par chaînettes élastomériques sur mini-implants entre incisives latérales et canines
Effets : Une rotation distovestibulaire des incisives surtout latérales et une vestibuloversion incisive, une augmentation de la longueur d’arcade et des diastèmes.
Pourquoi ? La traction directe des chaînettes élastomériques crée un vecteur de traction oblique en direction gingivale et distale.
Solutions : Pose des minivis en distal de la canine, un tie back sur l’arc, utilisation de mini-vis enfouis ou low profile.
La rétraction incisivo-canine maxillaire en ancrage direct sur mini-vis entre 5 et 6
Effets : Une rotation canine voire un décalage des milieux incisifs, une rotation horaire du plan d’occlusion, un bowing effect vertical avec égression, tip forward molaire et égression et palatoversion incisive.
Pourquoi ? Le mouvement réactionnel est une rotation horaire autour du centre de résistance du groupe incisivo-canin, du fait de l’application de la force en dessous du centre de résistance.
Solutions : Utilisation d’une potence moyenne ou incorporation d’une courbe de Spee accentuée sur un arc acier lourd full size au maxillaire, toe-out molaire.