Afin de reconstruire les tissus détruits au cours de la maladie parodontale, des techniques chirurgicales ont été mises
au point, basées sur l’utilisation de différents biomatériaux allant de l’os autogène aux matériaux synthétiques et à la mise en place de membranes. Si les études testant l’efficacité clinique de ces procédés sont nombreuses, l’analyse de leur biocompatibilité en terme de réaction cellulaire ou d’inocuité est plus rarement entreprise. Au cours de ce travail, chaque biomatériau sera étudié sous l’angle des résultats obtenus en pratique clinique mais aussi en fonction de sa biocompatibilité. En terme d’efficacité clinique, pour tendre vers une régénération parodontale, l’os autogène et la
régénération tissulaire guidée restent aujourd’hui les thérapeutiques de référence. Les médiateurs biologiques
semblent très prometteurs mais seule l’Emdogain est commercialisée. En terme de biocompatibilité, l’ensemble des
tous les matériaux est satisfaisant en signalant toutefois que les risques de contamination pour l’os allogène et l’os d’origine bovine même s’ils sont rarissimes ne doivent pas être écartés.
Biomatériaux parodontaux : Quels bénéfices ? Quels risques ?
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- Publié le . Paru dans Réalités Cliniques n°2 - 17 juin 2005 (page 153)
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