Synthèse des derniers travaux de recherche de P. Magne, L. Soares, M. Razaghy et S. Bathala-Silva
L’évolution de la dentisterie adhésive au cours de ces dernières années a permis aux restaurations composites de supplanter progressivement l’amalgame dans de nombreuses situations.
La durée de vie des restaurations varie selon le matériau utilisé, le protocole, la qualité de l’opérateur mais aussi le patient (parafonction, risque carieux, etc.). La dentisterie restauratrice contemporaine nous permet d’être peu invasifs et de restaurer la dent avec des matériaux se rapprochant le plus possible des tissus dentaires.
À ce titre, plusieurs paramètres peuvent être modulés pour tenter de réduire ce stress de polymérisation :
– la méthode de stratification [1,2] et de polymérisation [3-6] favorisant des apports obliques et de faible épaisseur, ainsi qu’une polymérisation progressive et longue ;
– l’utilisation de substituts dentinaires : les CVI (ciments verre ionomères) et CVI modifiés par adjonction de résine ou CVIMAR, les composites duals. L’intérêt de ces substituts est de réduire la rigidité et/ou la cinétique de polymérisation pour une partie du volume restauré, modérant ainsi les stress exercés sur les parois dentaires [6] ;
– la composition des matériaux composites : modification de la composition de la matrice résineuse, du type de charges (nature, taille, poids) [7-9].
Les techniques semi-directes et indirectes permettent de pallier…