Un peu d’histoire
Le microscope optique est défini comme un « instrument d’optique qui permet de voir des objets invisibles à l’œil nu par agrandissement grâce à un système de lentilles » (Le Robert).
On attribue souvent son invention à Galilée en 1609. Il était alors constitué d’une lentille convexe et d’une lentille concave.
L’énorme potentiel donné par le microscope optique, qui surpasse les limites de l’œil humain, a été très tôt remarqué par les chercheurs et industriels, qui ont mis l’accent sur son développement. Il a alors trouvé son application dans divers domaines, dont la médecine.
En médecine bucco-dentaire, les microscopes optiques actuels sont dérivés des microscopes utilisés en chirurgie ophtalmologique. Ils ont connu une démocratisation ainsi qu’une adaptation particulièrement importantes en endodontie dans les années 1980-90 [3].
Dès lors, son apport en endodontie n’est plus à démontrer tant ses bénéfices sont indéniables [4] : cavité d’accès respectueuse des structures dentaires, lecture des couleurs dentinaires, visualisation des fêlures, cartographie des entrées canalaires, débridement des isthmes, levée des contraintes et calcifications coronaires, dépose des matériaux intra-canalaires, gestion des perforations, chirurgie endodontique…
En effet, contrairement aux loupes binoculaires qui proposent un grossissement variant de
2,5 à 6 x selon les modèles, le microscope opératoire est en capacité d’offrir un grossissement ajustable variant de 4 à 25 x. Ces grossissements favorisent l’exercice de l’endodontie mais, surtout, repoussent les limites de la conservation de la dent.
Parallèlement à l’essor de la dentisterie minimalement invasive et biomimétique, le microscope opératoire gagne également en popularité en micro-dentisterie restauratrice.
Applications cliniques
Le diagnostic
La détection des lésions carieuses se fait de nos jours à des stades…