Apport de l’implant canin à la prothèse amovible partielle

  • Par
  • Publié le . Paru dans Stratégie Prothétique n°3 - 15 juin 2023 (page 48-57)
Information dentaire

– Quelles sont les indications esthétiques de la participation des implants à la PAP ?

– Quels types d’attachements peut-on utiliser ?

– Quels types d’empreintes doit-on employer ?

Les édentements postérieurs non compensés apparaissent particulièrement disgracieux dès lors que les prémolaires, et plus encore la canine, sont absentes. Le déficit esthétique est d’autant plus prégnant que la position de la lèvre découvre largement les dents lors du sourire (fig. 1 et 2). Lorsque la prothèse amovible partielle (PAP) est indiquée, la nécessité de disposer d’un élément de rétention sur la dent bordant l’édentement ne laisse parfois pas d’alternative à la visibilité d’un crochet métallique, qui, aujourd’hui, ne recueille que rarement l’assentiment des patients (fig. 3).

Toutefois, certaines situations sont avantageusement traitées par l’emploi de crochets à émergence cervicale, de type « Y de Roach », pour autant que la lèvre ne découvre pas le tiers cervical de la dent d’appui (fig. 4 et 5). Le recours à la prothèse fixée et aux attachements répond aux doléances esthétiques, mais présente un coût biologique important lorsque des dents saines sont préparées et requiert une parfaite maîtrise des exigences biomécaniques et des procédés de laboratoire qui y contribuent (fig. 6a-c). Au-delà de l’abord esthétique, lorsque la canine est absente, voire une ou deux incisives, se pose de surcroît le problème de l’équilibre prothétique. En effet, quel pronostic attendre lorsque ne subsistent que quelques dents antérieures promises nécessairement à la stabilisation et à la rétention d’une PAP ? (fig. 7). Naguère, une telle situation conduisait raisonnablement à indiquer la réalisation d’une prothèse complète.

L’implant canin

Les traitements par PAP, en alternative à la prothèse fixe implanto-portée, sont indiqués pour des raisons pécuniaires, médico-chirurgicales, mais également pour répondre aux réticences à entreprendre un traitement chirurgical invasif, notamment…

Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite :

Vous êtes abonné.e ? Connectez-vous
Mot de passe
oublié ?

Vous pouvez également :

Acheter l'article En version numérique
Acheter le numéro À l'unité

Thèmes abordés

Sur le même sujet

Prothèse

Article réservé à nos abonnés Évaluation automatisée des préparations : mise en place d’un protocole inter-universitaire

L’intégration biologique, mécanique et esthétique des prothèses dentaires dépend en grande partie de la préparation [1, 2]. Même si cette...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Réhabilitation prothétique en situation d’oligodontie : apport du flux numérique

L’oligodontie se définit comme l’absence congénitale de plus de 6 dents, à l’exception des dents de sagesse [1]. Cette anomalie...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Mieux prendre en charge les réhabilitations complexes supra-implantaires avec le numérique

Les patients qui consultent pour des réhabilitations complètes ont pour doléances de manger et d’avoir, si possible, une prothèse fixe, esthétique,...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Évaluation de l’usinabilité et des propriétés mécaniques de blocs pour CFAO

Les restaurations par CFAO représentent une part importante de notre pratique quotidienne [1]. à cet effet, les fabricants de produits...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Contribution du numérique dans l’amélioration d’un obturateur palatin : du diagnostic à la conception

L’avènement des technologies numériques a introduit des changements significatifs dans de nombreux domaines de la pratique médicale. En chirurgie dentaire,...
Prothèse

Article réservé à nos abonnés Flux numérique dans le protocole thérapeutique d’un cas d’usure pathologique

L’usure dentaire pathologique ou excessive, d’origine non carieuse, est de plus en plus fréquente dans la population. Ces situations d’usure...