Le projet implantaire s’inscrit dans le plan de traitement global, qui comprend lui-même deux grandes phases de traitement : une phase d’assainissement et une phase de réhabilitation.
La phase d’assainissement s’attache à éliminer tous les foyers infectieux et à diminuer les facteurs de risque ; les lésions endodontiques et carieuses devront être traitées, les maladies parodontales stabilisées.
La phase de réhabilitation rétablit la fonction et l’esthétique du patient, et doit prendre en compte la demande initiale du patient.
Le projet prothétique est le préalable à la prothèse implantaire [1]. La réussite du traitement dépendra de ce projet, dans le sens où il représentera « l’objectif à atteindre ».
Bilan médical
Tout patient devant bénéficier d’un traitement implantaire doit faire l’objet d’une anamnèse médicale complète. Elle prend en compte les antécédents médicaux et chirurgicaux, les traitements en cours pouvant interférer avec les traitements implantaires, les précautions particulières et les éventuelles intolérances et allergies médicamenteuses.
Le bilan médical sert à identifier les contre-indications implantaires. Celles-ci pourront être relatives (certaines précautions devront être prises) ou absolues.
Ce chapitre sera traité de façon approfondie dans l’article « Contre-indications en implantologie et attitudes concernant les patients à risque (endocardite, hémorragie, biphosphonates) et ordonnance pré-implantaire » de ce numéro.
Analyse préopératoire
Les examens préopératoires seront plus ou moins approfondis en fonction de la complexité de la réhabilitation. Lors de la première consultation, le motif de la consultation sera renseigné précisément avec les termes du patient : « Je ne supporte pas mon appareil… Il me brûle… Je ne peux plus manger, je voudrais remplacer mes dents qui bougent… » La motivation est-elle fonctionnelle, esthétique ou…