Biomimétique restauratrice sans tenons ni couronnes
Science, expérience, bon sens et patient
Nous vivons sans conteste des temps très intenses de l’histoire de l’humanité. Les moments à venir promettent de ne pas être faciles, raison pour laquelle il est important plus que jamais de demeurer dans la foi. Une foi qui prouvera que cette mosaïque fragile que nous formons (chacun de nous comme un morceau de verre brisé) a le pouvoir de se transformer en une œuvre d’art éternelle. Ainsi, dans ce contexte qui défie nos croyances, nous essayons aussi d’être des professionnels de haut niveau. Et il faut l’avouer, en dentisterie, la pléthore de matériaux et de techniques à notre disposition n’est pas sans défi pour notre « foi dentaire ». En tant que praticien qui essaie de trouver son chemin en traversant une avalanche de nouveaux produits dentaires, de nouvelles technologies, de publications scientifiques contradictoires, etc., il est important plus que jamais d’examiner ses croyances, ses valeurs et les fondations qui vont permettre de faire le choix le plus approprié. Il est ainsi quatre composantes synergiques qui interviennent dans cette décision.
Science : la méthode scientifique est a priori une base fondamentale selon laquelle une hypothèse est testée avec des niveaux d’évidence variés (opinions d’experts, test in vitro, présentations de cas cliniques, séries de cas, études cliniques cohortes et randomisées, revues systématiques et méta analyses). L’approche scientifique n’est malheureusement pas sans défaut. Les conditions des études ne représentent pas toujours la réalité clinique quotidienne. En raison de l’éthique médicale, il n’est pas possible de standardiser toutes les conditions cliniques. Une multitude de variables confusionnelles, telles que l’opérateur, la nature du tableau clinique, les habitudes du patient, etc., viennent « polluer » les résultats. Par conséquent, il n’est pas rare que l’hypothèse nulle soit confirmée (absence…