Quel plaisir de voir les couloirs du Palais des congrès remplis de consœurs et confrères, et surtout de constater que beaucoup de salles et d’amphithéâtres sont pleins pour écouter des intervenants plus brillants les uns que les autres. Si la formation à distance a permis, durant des périodes sanitaires compliquées, de combler la nécessaire absence de présentiel, elle doit être vue aujourd’hui comme un complément utile à la formation « réelle ». En effet, le contact direct avec les formateurs, comme lors des différentes séances de l’ADF, conférences ou travaux pratiques, permet un échange immédiat et une discussion. Oui, je sais que la visioconférence peut apporter aussi cela, mais je reste convaincu que la transmission est plus efficace les yeux dans les yeux.
En fait, la formation que je considère comme « idéale » est un mélange des deux. Une formation en amont à distance, permettant de revoir ou d’acquérir des compétences. Puis une rencontre avec les formateurs, les enseignants, pour faire le point et la synthèse des éléments nécessitant un approfondissement. Comme en clinique si le flux digital doit être envisagé pour améliorer les performances, il doit être complété par une présence humaine. Qui n’a pas déjà souffert au moment de chercher des renseignements (transport ferroviaire, par exemple) de n’avoir que des voix électroniques proposant des choix de touches de clavier, sans jamais pouvoir exposer son problème à une personne humaine ?
Apprendre, puis se voir pour assimiler.