Doutez-vous encore de l’utilité de la photographie dentaire ? Si oui, c’est peut-être que vous n’avez pas encore pris conscience de l’étendue des services qu’elle peut vous rendre dans votre pratique quotidienne. Au premier rang desquels figure la communication. Tous azimuts.
Avec les patients d’abord. « Si vous proposez des facettes, montrez une compilation d’images avant/après, ils seront convaincus, s’enthousiasme Grégory Camaleonte, praticien à Marseille. Vous voulez expliquer ce qu’est la digue ? Sortez des photos. Et faites-leur réaliser l’évolution du traitement au fil des séances, rien de tel pour la confiance. »
Vos correspondants, votre labo de prothèse, vous seront également reconnaissants de partager vos clichés. Qui valent donc mieux qu’un long discours !
Vous pouvez également photographier vos cas pour valider vos protocoles au fil du temps. Enfin, et ce n’est pas rien, inclure des photos dans le dossier patient permet de se protéger en cas de litige.
Pour faire de bonnes photos dentaires pas besoin d’appareillage extraordinaire. Des réglages « de base » et une petite formation suffisent. Car il faut tout de même maîtriser certains aspects techniques : la lumière (travail sous flash obligatoire), la vitesse d’obturation et la sensibilité notamment. « On peut facilement standardiser un ou des protocoles adaptés à ses besoins, pour assurer une reproductibilité à ses photos », selon Dorian Bonnafous, praticien à Toulouse. Clic-clac, c’est dans la boîte !
Brève rédigée à partir de la séance B32 de l’ADF 2021
Responsable scientifique : Alain Perceval
Intervenants : Dorian Bonnafous, Grégory Camaleonte