Options thérapeutiques au maxillaire postérieur : quels facteurs prendre en compte et quelle approche favoriser ?

Le modérateur R. Faria-Almeida a planté le décor en rappelant qu’après la perte/l’extraction d’une dent se produisent toujours un remodelage osseux et une résorption qui rendent parfois la pose de l’implant difficile voire impossible. Dans ces situations cliniques, il existe une grande variété de techniques qui tentent de réduire le remodelage/perte osseux pour permettre la pose d’implants. Quoi qu’il en soit, parfois, la réabsorption osseuse s’est déjà produite, nous devons donc être en mesure de gérer les techniques de régénération osseuse pour placer l’implant au bon endroit. Les conférenciers ont présenté différentes approches que nous pouvons utiliser au maxillaire postérieur pour résoudre l’absence d’os, selon la situation clinique

Le premier orateur, Patrick Schmidlin, a rappelé l’importance de bien analyser l’anatomie à l’aide des examens 3D, avant de montrer une technique minimalement invasive avec l’approche crestale dans les zones où la hauteur d’osseuse est faible et où le comblement osseux n’est, selon lui, pas une nécessité. Cette technique s’impose en cas de présence de septa intrasinusiens.

Roberto Faria a expliqué de manière très claire par une série de vidéos une technique de déplacement du périoste (SPAL : couche sous périostée péri-implantaire augmentée) qui permet de maintenir le comblement osseux en cas de manque de largeur de crète en vestibulaire. Le périoste jouant un peu le rôle d’une membrane.

Enfin, Tomas Linkevicius a expliqué que le but en implantologie était la « perte osseuse zéro ». Il a également mis en évidence l’importance du design implantaire, mais aussi des connexions et de la prothèse. Il a remarqué des cas où l’os s’en va puis revient, même après plusieurs années.

Cette session vidéo clinique a résumé la problématique des implants au maxillaire postérieur de manière très visuelle et complète.