La toute première fois que j’ai entendu parler du congrès de l’ADF, j’étais en deuxième année de mes études dentaires. Déjà, au début du mois novembre, la fac s’agitait à l’approche de l’évènement.
La première fois que je suis venu au Palais des Congrès de Paris, c’était tout juste un an après avoir obtenu mon diplôme. Après en avoir tant entendu parler, il fallait que je voie par moi-même à quoi cela ressemblait. Et je n’ai pas été déçu ! Un programme scientifique riche, une exposition immense, une effervescence à peine croyable. Quoi que l’on en pense, chacun peut trouver quelque chose à faire ou à voir à l’ADF.
Depuis, j’y suis toujours revenu avec plaisir et intérêt, tant le congrès est resté l’épicentre des métiers de l’art dentaire. Une année, j’avais besoin d’améliorer mes compétences cliniques en endodontie. Je me suis donc inscrit à toutes les séances qui traitaient de cette discipline (conférences, séance de démonstration en direct, TP) et j’ai appris beaucoup. Une autre année, j’avais décidé d’installer mon cabinet. J’ai donc minutieusement préparé ma visite de l’exposition pour rencontrer les distributeurs, voir et tester le matériel, négocier des contrats et j’ai concrétisé mon projet.
Finalement, chacun a ses raisons d’aller à l’ADF : faire des razzias d’échantillons gratuits, se former et échanger avec les experts les plus reconnus, découvrir et acheter du matériel, faire des rencontres et faire naître des projets, retrouver ses anciens camarades de promotion, et faire la fête ! L’ADF est la somme de tout ce que chacun y fait. Et c’est tout cela qui fait que l’ADF nous appartient et que son congrès est le nôtre.