Le traitement esthétique des taches blanches réclame une véritable stratégie. Pour le Dr André-Jean Faucher, « la thérapeutique se base sur deux piliers que sont l’observation et le diagnostic ».
Le Dr Sophia Houari Mejri a très bien expliqué que toute altération de la structure de l’émail en modifie l’aspect visuel. Et ces microscopiques altérations histologiques peuvent avoir de grandes conséquences esthétiques et psychologiques pour les patients.
Une bonne connaissance des étiologies (déminéralisations de type white spot, traumas, fluoroses, MIH) permet de se représenter la situation de la lésion dans l’épaisseur de l’émail (superficielle ou profonde), son épaisseur et sa géométrie en particulier au niveau de ses bords.
« La réussite du traitement repose essentiellement sur la capacité de l’opérateur à accéder au cœur de la lésion pour ensuite pouvoir l’infiltrer et lui redonner des propriétés optiques normales » a martelé le Dr Ali Salehi. Cet accès à la lésion (par microsablage, par infrasons, voire par fraisage) doit être très progressif et contrôlé, mais surtout complet pour permettre une infiltration optimale de la résine.
Le Dr Mélanie Giallo a rappelé qu’un éclaircissement externe ambulatoire était toujours un bon préalable à ce type de traitement, pendant que le Dr Stéphanie Ortet, remarquable opératrice, a bien montré que la création d’un léger chanfrein à la fraise sur les bords de la lésion permettait d’optimiser la mise en place de la restauration de surface et son polissage soigneux.
Brève rédigée à partir de la séance B11 de l’ADF 2021
Responsable scientifique : André-Jean Faucher
Intervenants : Stéphanie Ortet, Ali Salehi, Mélanie Giallo, Sophia Houari Mejri