La séance de la SFODF, sous l’égide du Pr Olivier Sorel, a choisi d’inviter deux conférenciers, omnipraticiens de haut niveau, afin qu’ils puissent détailler un grand nombre de situations cliniques dans lesquelles l’ODF se révèle être un allié thérapeutique de choix.
L’énorme intérêt de l’ODF est de se situer au premier niveau du gradient thérapeutique en dentisterie restauratrice et esthétique.
Pour le Dr Bertrand Goni, l’orthodontie est un excellent moyen pour rétablir l’harmonie anatomique et biologique entre les composantes parodontale et dentaire. À condition d’être parfaitement stabilisée, la maladie parodontale n’est pas une contre-indication au traitement orthodontique. Ce dernier s’avère très efficace pour en traiter les conséquences telles que les migrations secondaires.
Le Dr Guillaume Lance, fort de son expérience en dentisterie cosmétique, explique que le traitement orthodontique peut être global pour améliorer un contexte occlusal pathogène, mais aussi très localisé pour corriger par exemple une malposition ou un défaut tissulaire.
Mais le plus important reste l’analyse initiale du cas qui doit combiner un diagnostic parodontal, un diagnostic esthétique et un diagnostic occlusal. Cette phase de diagnostic, menée par l’omnipraticien, permet de définir les problèmes, de hiérarchiser les priorités, et d’éclairer l’orthodontiste sur les objectifs de traitement souhaités. Après quoi, une bonne communication entre les intervenants permet d’assurer le succès de cette collaboration entre les disciplines.
Brève rédigée à partir de la séance E89 de l’ADF 2021
Responsable scientifique : Olivier Sorel
Intervenants : Bertrand Goni, Guillaume Lance