Un panel d’experts a revisité la problématique de la péri-implantite. Voici ce qu’il en ressort : l’inflammation est la réaction tissulaire normale après une blessure ou en réponse à la croissance de micro-organismes. Les réactions inflammatoires sont courantes dans les tissus entourant les implants dentaires. Si leur cause est identifiée et éliminée, elles disparaissent généralement rapidement. Sinon, les tissus mous et durs péri-implantaires subissent des dommages et compromettent finalement la longévité de l’implant et de la reconstruction.
Les différents orateurs ont abordé les méthodes de détection clinique ou biologique des maladies péri-implantaires et évalué leur potentiel pour différencier les manifestations et indiquer la nécessité d’une thérapie spécifique.
Mia Rakic a expliqué de quelle manière les biomarqueurs, jusque-là réservés à la cherche, pourront bientôt nous aider dans la prise en charge de cette pathologie. En effet, diverses méthodes de traitement des états pathologiques des tissus péri-implantaires ont été proposées et examinées, en particulier en ce qui concerne les preuves d’efficacité et le potentiel d’arrêt de la maladie à long terme.
Quel que soit le traitement, le dépistage précoce et une maintenance régulière sont indispensables. L’accent a été mis sur les mesures nécessaires lors d’un suivi régulier pour éviter la réapparition de la maladie.
Synthèse réalisée d’après la séance « Management of peri-implant diseases : from diagnosis to long-term maintenance »
Responsable scientifique : R.Lopez (Aarhus, Danemark)
Intervenants : P. Preshaw (Dundee, Royaume-Uni), C. Ramseier (Berne, Suisse), D. Fossa Bunaes (Bergen, Norvège)